Rester concentré plus longtemps : ces astuces à privilégier

Dans un monde où distractions et sollicitations sont omniprésentes, améliorer sa concentration est devenu un véritable défi. Que ce soit au travail ou dans la vie quotidienne, maintenir son attention est essentiel pour atteindre ses objectifs et rester productif. Alors comment améliorer sa concentration ? Découvrez dans cet article les meilleures astuces pour mieux en comprendre les mécanismes, éviter les pièges de la distraction et renforcer votre capacité à rester focus, même dans les situations les plus exigeantes.

Quelle est la différence entre concentration et attention ?

Pour améliorer sa concentration, il est important de comprendre qu’il faut distinguer attention et concentration. On peut être attentif mais pas concentré. La principale différence s’explique par la notion de durée. La concentration implique l’engagement de ressources mentales sur une période prolongée. Elle se définit comme la capacité à combiner ses facultés attentionnelles et exécutives pour atteindre un objectif précis, qu’il s’agisse de résoudre un problème complexe ou de mener à bien une tâche professionnelle sur le long terme.

Par contre l’attention est une capacité cognitive de base, sollicitée sur de courtes périodes. Elle peut se manifester par différents canaux sensoriels, tels que la vision ou l’audition. 

Certaines activités, comme la gestion d’une présentation, sollicitent à la fois l’attention visuelle (pour suivre les diapositives) et auditive (pour écouter les questions du public). Dans ce contexte, la personne doit écouter les interventions tout en s’assurant que son support visuel est pertinent et adapté au discours. Cette aptitude à gérer simultanément plusieurs sources d’information est appelée « attention partagée ».

Pour bien comprendre cette distinction entre concentration et attention, prenons un exemple. Lors d’une réunion de travail, on doit rester attentif, d’un côté, pour se focaliser sur des détails spécifiques. De l’autre, on assimile l’ensemble des discussions en restant concentré malgré les conversations environnantes.

Quelles sont les causes de la perte de concentration ?

La perte de concentration peut être influencée par plusieurs facteurs liés à notre état de santé, notre mode de vie, et les sollicitations extérieures.

1. Être en mauvaise santé physique et mentale

Certaines conditions médicales, comme la dépression, les troubles du sommeil (tels que l’apnée du sommeil), ou encore des déficiences visuelles et auditives, peuvent sérieusement altérer la capacité de concentration.

De même, les effets secondaires de certains médicaments ralentissent la clarté d’esprit et le traitement des informations. 

Les traumatismes crâniens, tels que les commotions cérébrales, ou les problèmes de santé mentale, modifient également l’aptitude à se concentrer.

2. Adopter des comportements nuisibles à la réflexion

Le mode de vie joue un rôle crucial dans le fait de maintenir son attention longtemps. 

Une consommation excessive d’alcool, de tabac, ou de drogues peut altérer la réflexion. Cela affecte directement la capacité à se concentrer sur des tâches de longue durée. 

Avoir des insomnies régulières est aussi un facteur clé qui perturbe la concentration.

3. Surcharger son cerveau d’informations et de distractions numériques

La surstimulation du cerveau par les nouvelles technologies est une cause fréquente de la perte de concentration. 

La multiplication des interactions avec les smartphones, les e-mails et les messageries instantanées sur les ordinateurs et tablettes sollicite continuellement notre attention. 

Cela surcharge notre cerveau et le système de filtrage des informations, facilitant la distraction.

4. Chercher à fuir devant la tâche en se distrayant

Le manque de concentration est souvent lié à un état d’esprit fuyant. 

Lorsque nous sommes confrontés à une tâche inconfortable ou que nous manquons de confiance, notre cerveau cherche à échapper à cette situation en se laissant distraire. Notre attention est détournée pour éviter des émotions négatives comme le stress ou l’inquiétude.

5. Manquer d’intérêt et de motivation

Sans véritable intérêt pour une tâche, notre cerveau préfère se focaliser sur des activités plus agréables. 

Tout comme il serait difficile de trouver la motivation pour sortir courir sous la pluie en hiver, il est compliqué de se concentrer sur une occupation qui ne nous intéresse pas.

Comment améliorer sa concentration au travail ?

Pour améliorer sa concentration au travail, plusieurs astuces existent : tenir compte de son rythme, devenir monotâche, planifier son temps disponible, délimiter un temps d’action, respecter une routine.

Respecter sa chronobiologie

Chaque être humain possède un rythme biologique pendant lequel il est plus productif. On parle de chronobiologie. 

Le niveau d’énergie varie entre pleine concentration et fatigue toutes les 90 minutes en moyenne. Ces cycles peuvent être plus courts ou plus longs, de 60 à 120 minutes.

Certaines heures sont plus propices au travail. D’après les experts en chronobiologie, il existe deux plages horaires où on est le plus performant intellectuellement : 

  • Les horaires entre 10h et 13h pour une personne au rythme «neutre», c’est-à-dire ni matinale ni nocturne. Pour une personne «du matin», ce pic se produit plus tôt, tandis qu’il survient plus tard pour quelqu’un qui est «du soir»
  • Les heures entre 15h et 18h

Par contre, une sieste serait plus bénéfique juste après le déjeuner selon le Pr Damien Davenne, spécialiste en chronobiologie à l’Université de Caen. C’est un moment où il est plus difficile de maintenir une concentration intense.

Il est donc important d’organiser son temps en fonction de ses rythmes physiologiques pour rester concentré plus longtemps.

Éviter la réalisation de plusieurs tâches à la fois pour rester concentré

«Vous pouvez faire deux choses à la fois, mais vous ne pouvez pas vous concentrer efficacement sur deux choses à la fois.»

Garry Keller

Aujourd’hui, on répond à des e-mails en même temps qu’on complète des documents. Pour peu que le manager ait aussi besoin qu’on fasse une tâche très urgente de suite. On devient multitâche et on pense qu’on peut tout gérer de front avec la même concentration et efficacité. Qu’en est-il ?

Une étude réalisée par Gloria Mark consistait à tester ce qui se passait lors d’interruptions pendant une tâche donnée. 48 personnes devaient rédiger un mail dans le rôle d’un responsable RH. Parfois elles recevaient aussi un courriel, un appel téléphonique.

Le résultat montre que des suspensions fréquentes dans un travail entraînent un rythme plus soutenu pour le finir. En contrepartie, des conséquences plus néfastes ont été observées :

  • Montée de stress
  • Accroissement de la frustration
  • Plus de pression
  • Hausse de la charge mentale

Ces modifications physiologiques, en se répétant, nuisent à la productivité.

Découper son temps de travail pour gagner en efficacité

Une technique efficace pour maintenir sa concentration sur une durée prolongée consiste à planifier. Mettre en place une séquence d’actions bien définie évite de gaspiller du temps en hésitations. Cette planification peut s’étendre sur une journée, une semaine, voire un mois.

Toutefois, la période hebdomadaire représente l’intervalle optimal pour gérer vos objectifs prioritaires, d’après Jean-Yves Ponce, spécialiste de la mémorisation depuis 2011. Une seule journée s’avère d’une durée trop restreinte et susceptible d’être facilement perturbée par des imprévus.

Se fixer des objectifs limités dans le temps

«Le travail se dilate jusqu’à occuper la totalité du temps disponible.»

Loi de Parkinson

Pour gagner en efficacité, il est important de fixer des limites de temps pour une tâche donnée. Diviser votre travail en intervalles, entrecoupé de courtes pauses. La technique Pomodoro, développée par Francesco Cirillo dans les années 1980 permet d’y arriver. Voici comment régler la minuterie : 

  • 25 minutes d’activité
  • 5 minutes de pause pour un café, un thé, des étirements

Ce cycle est à répéter 4 fois avant de s’arrêter pendant 25 minutes. Puis on recommence.

Cette méthode est connue comme un outil de gestion du temps et d’agilité mentale.

Installer une routine pour travailler sa concentration

«Ce n’est pas de temps dont on manque le plus, mais de bonnes habitudes.»

François Gamonnet

Une habitude est un comportement si automatique que nous n’en avons même plus conscience. Ces automatismes peuvent être extrêmement bénéfiques pour notre cerveau, car ils libèrent nos ressources cognitives et optimisent notre énergie.

Cependant, deux conditions sont essentielles : prendre conscience de ces habitudes et les utiliser de manière judicieuse. Alors, comment peut-on les exploiter pour améliorer notre concentration et notre apprentissage ?

Notre cerveau est flexible. Avec de l’entraînement et de la rigueur, il peut développer de nouveaux automatismes. Pour tirer parti de cette capacité :

  • Prendre conscience de ses habitudes. Identifier ses comportements automatiques qui influencent sa concentration.
  • Établir une nouvelle routine de concentration. Concevoir une routine adaptée, favorisant l’attention.
  • Répétez cette routine. La répétition aidera à établir de nouvelles connexions et à tracer un nouveau chemin dans votre cerveau.

En intégrant ces étapes dans son quotidien, on parvient à optimiser sa période de focalisation sur la tâche prévue.

Quelles astuces mettre en place pour entraîner son cerveau ?

Le cerveau, tout comme les muscles du corps, a besoin d’exercice pour rester performant. En adoptant certaines habitudes quotidiennes, il est possible de stimuler les capacités cognitives, de renforcer la concentration et d’améliorer la mémoire. Des activités comme la musique, la méditation, les exercices de respiration ou encore les jeux de réflexion offrent des bienfaits prouvés pour le cerveau.

Écouter et pratiquer de la musique

La musique stimule plusieurs zones du cerveau, notamment celles liées à la mémoire, aux émotions et à la créativité.

Écouter de la musique ou jouer d’un instrument a montré des effets bénéfiques sur la plasticité cérébrale. Le cerveau est capable de s’adapter et de créer de nouvelles connexions neuronales. 

C’est pourquoi installer une régularité dans sa pratique musicale améliore la concentration, la coordination selon certaines études.

Méditer en pleine conscience

La méditation de pleine conscience, ou mindfulness, consiste à porter une attention bienveillante et sans jugement sur le moment présent. 

Cette pratique a des effets prouvés sur : 

  • La réduction du stress
  • L’amélioration de la concentration
  • L’augmentation de la résilience mentale

En entraînant le cerveau à revenir continuellement à l’instant présent, on renforce sa capacité à se concentrer plus facilement.  On accentue aussi son aptitude à rester calme dans des situations complexes.

Exercer sa respiration

Les exercices de respiration sont des outils puissants pour entraîner le cerveau à gérer le stress et à se concentrer. 

La respiration profonde oxygène le cerveau, ce qui améliore la clarté mentale.

Les techniques comme la cohérence cardiaque ou la respiration abdominale aident à diminuer l’anxiété. Elles contribuent aussi à une meilleure gestion des émotions.

Jouer à des jeux de réflexion

Les jeux de réflexion stimulent activement l’activité cérébrale. Voici des exemples rentrant dans cette catégorie : 

  • Les énigmes
  • Les mots croisés
  • Les échecs
  • Le sudoku

Ces activités renforcent la capacité du cerveau à résoudre des problèmes et à penser de manière critique. Elles favorisent aussi le développement de la mémoire, de la logique et de la créativité.

En intégrant ces jeux à une routine quotidienne, on peut maintenir une bonne agilité mentale.  

Pourquoi se faire accompagner peut améliorer sa concentration quand on est fatigué ?

Lorsque la fatigue s’installe, il devient difficile de maintenir un niveau de concentration optimal. Le cerveau, épuisé, perd de sa capacité à filtrer les distractions et à organiser les informations. Un accompagnement, comme celui proposé par un kinésiologue, prend alors tout son sens.

Mieux gérer ses émotions

Les émotions non gérées peuvent rapidement devenir une source majeure de déconcentration, surtout lorsqu’on est fatigué. 

Selon Jean-Yves Ponce, les émotions négatives, telles que l’excès de stress, l’anxiété ou la colère consomment une grande part de notre énergie mentale. Plus une émotion est intense, plus elle compromet notre capacité à rester focalisé. En revanche, des sentiments positifs, comme la satisfaction ou l’enthousiasme renforcent notre concentration et stimulent notre productivité.

C’est important de reconnaître et d’accepter ses émotions plutôt que de les refouler. En effet, les ignorer conduit à une surcharge émotionnelle qui perturbe notre aptitude à se concentrer. Parfois cette étape est compliquée.

C’est pourquoi, l’action d’un kinésiologue est libératoire. Il aide à libérer les émotions bloquées et à rétablir un équilibre émotionnel grâce à des exercices basés sur le corps. Cela permet de créer un état mental plus serein, où la concentration peut s’installer de manière plus naturelle et durable.

Réussir à se fixer des limites

Apprendre à dire non et à fixer des limites est crucial pour préserver son énergie et sa concentration. Lorsqu’on accepte trop de responsabilités ou qu’on s’engage au-delà de ses capacités, la fatigue s’accumule, impactant la productivité. 

La kinésiologie aide à prendre conscience de ses propres besoins. Elle identifie les schémas de surmenage. Elle met aussi en évidence ceux qui font que dire non est difficile. Par un rééquilibrage des flux énergétiques et un travail sur la confiance en soi, elle facilite la mise en place de repères sains, essentiels pour préserver l’énergie mentale.

Déconnecter grâce à la relaxation

La relaxation joue un rôle clé dans la récupération cognitive et mentale, surtout en période de fatigue. Déconnecter permet au cerveau de faire une pause et de recharger ses batteries. 

La kinésiologie propose des techniques de relaxation profonde qui, par des mouvements doux et des pressions légères, aident à relâcher les tensions accumulées. En facilitant cette détente, cette pratique permet une déconnexion mentale qui favorise un retour à la concentration avec un esprit plus clair et reposé.

Se détendre rapidement

En situation de fatigue, il est important de disposer de techniques rapides pour retrouver une détente immédiate. 

La kinésiologie intègre des méthodes efficaces comme la stimulation de points réflexes ou des exercices de respiration, qui permettent une relaxation quasi instantanée. Ces pratiques favorisent une meilleure gestion du stress et un apaisement rapide du système nerveux. 

Ainsi, même lorsque la fatigue menace la concentration, il est possible de réactiver l’énergie et la clarté mentale en quelques minutes.

Améliorer sa concentration est un processus qui demande de la pratique, de la patience et une bonne compréhension de ses propres rythmes et limites. En appliquant les conseils partagés ici, vous pourrez non seulement augmenter votre productivité mais aussi retrouver un esprit plus clair. Si vous souhaitez bénéficier d’un accompagnement personnalisé pour renforcer votre concentration au quotidien, faites appel à un professionnel de la kinésiologie. Prenez dès aujourd’hui le contrôle de votre énergie mentale et boostez votre efficacité !

sources : 

https://www.santemagazine.fr/sante/sante-au-travail/6-astuces-pour-ameliorer-la-concentration-334985

https://www.le-guide-sante.org/actualites/forme-et-bien-etre/comment-ameliorer-concentration

https://ics.uci.edu/~gmark/chi08-mark.pdf

«Mieux se concentrer-Les clés pour améliorer sa productivité» de Jean-Yves Ponce, chez Marabout

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